Ce qui a beaucoup changé dans ma vie depuis septembre, c'est que j'ai emménagé dans une maison de banlieue dotée d'un grand jardin. Incroyable ! Comme disent mes amies Caryl et Kathleen, this is what Australia's good at. Et c'est vrai que c'est chouette d'avoir davantage de place, plus d'escalier à monter, et un jardin magnifique où il y a :
- des pêchers
- des nectariniers
- un citronnier
- un oranger
- un mandarinier
- un limettier
- un grenadier
- un potager où j'ai planté tomates, courgettes italiennes, aubergines, patates, zinnias, œillets d'Inde et trois sortes de basilic
- un coin à plantes grasses
- un grevillea
- une verveine qui a la taille d'un arbuste
- un minuscule bac à sable
- et, last but not least, un gigantesque Hills Hoist
Dehors, c'est la banlieue australienne dans toute sa glorieuse banalité.
{La dernière fois que j'ai eu un jardin, j'avais six ans et j'habitais à Woluwe Saint Lambert.}
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Quelques petites choses :
l'élitisme et le paternalisme hautain de la société française (analysé ici dans le cadre médical)
si vous aimez les carnets Moleskine, vous devriez adorer les Hobonichi Techo
envie de lire Le conte du coupeur de bambou, voici ce qu'en dit Rivka Galchen : "This is the most straightforward description I have ever come across of
what it feels like to be near a baby. They seem to come from another
world, they have a strange charisma, life seems bright and rich in their
aura, and one day they will leave you (lire plus ici)
une nouvelle très réussie où l'auteure Grace Talusan entremêle avec délicatesse diverses idées sérieuses tout en parlant de son obsession pour le yaourt fait maison
un article magistral de mon idole Eula Biss sur le white privilege