Vous êtes une fille douce et fragile. Vous avez grandi dans une secte écologiste, puis au sein d'une enclave protégée de la firme Helth Wyzer. À l'université vous avez choisi la danse mais comme votre mère n'était pas très gentille, vous avez dû arrêter vos études pour travailler dans un club privé comme danseuse, trapéziste et plank worker. Vous avez du mal à manger de la viande à cause de votre éducation dans la secte écologiste — mais en même temps, les poulets transgéniques n'ont pas de visage donc est-ce que ça compte ? Vous aimez bien votre travail malgré le plank work, de toute façon vous portez un Biofilm Bodysuit donc pas de risque d'attraper de maladie.
Vous êtes dure et maigre parce que vous en avez bavé. Vous avez dû vendre vos cheveux et vos ovules, travailler pour SecretBurgers (Because Everyone Loves a Secret), nettoyer des violet biolets, vous occuper d'abeilles et préparer des décoctions médicinales à base de pavot et de champignons vénéneux. Les enfants de la secte vous appelaient Dry Witch, ce qui n'est pas très gentil.
Vous vivez dans une société où le mariage du capitalisme ultralibéral à la science sans conscience a viré au cauchemar. C'est assez angoissant et on n'aimerait pas être à votre place.
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À noter : The Year of the Flood se situe dans le même univers postapocalyptique que, et a des personnages en commun avec, Oryx and Crake, sans que ce soit nécessaire de lire l'un pour comprendre l'autre. En fait, les héros d'Oryx and Crake sont devenus des personnages secondaires de The Year of the Flood. Un peu comme dans Balzac, quoi.
Une autre (très) intéressante dystopie atwoodienne : The Handmaid's Tale. Un de mes livres préférés. Mères porteuses et fascisme théocratique haïssant les femmes, ça donne envie non ? Que des sujets inconfortables.
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{Atwood, Margaret, The Year of the Flood, 2009}
{Atwood, Margaret, Oryx and Crake, 2003 --- Le dernier homme, traduit de l'anglais (Canada) par Michèle Albaret-Maatsch, 2005}
{Atwood, Margaret, The Handmaid's Tale, 1985 --- La servante écarlate, traduit de l'anglais par Sylviane Rué, 1987}
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